Pourquoi une auto-école sociale ?
Dans un contexte de pluralité et de dispersion de l'offre de travail, la mobilité des demandeurs d'emploi est déterminante. Chacun sait que l'un des freins non négligeables à la reprise d'un emploi reste la possibilité de se déplacer. Impossible, par exemple, de parcourir des kilomètres à la recherche d'un nouvel employeur, lorsque l'on n'a pas le permis de conduire.
Le permis est donc avant tout une valeur ajoutée professionnelle car il est nécessaire pour se rendre à son travail ou pour occuper son emploi sur des postes en horaires décalés ou sur des bassins d’emploi mal desservis par les transports. Mais la formation au permis pour des personnes en difficulté, particulièrement les jeunes, est coûteuse et peu adaptée aux difficultés qu’elles rencontrent. Pourtant, pour un certain nombre d’entre eux, le permis représente le premier diplôme, véritable sésame pour la concrétisation d’un projet professionnel et pour leur insertion.
D’autres parts, si la conduite est une tâche complexe qui nécessite des capacités de perspectives, de motricité et cognitives, elle permet cependant de maintenir l’autonomie, pratiquer des loisirs et garder une vie sociale active. L’âge avancé, de certains conducteurs, réduit leurs capacités et il est souvent perçu à tord comme un facteur important de risque d’accidents.